Happy washing

Bonheur au travail : démarche sincère ou « happy washing » ?

Développer le bonheur au travail est un levier de performance et un excellent moyen d’attirer les talents. Face à ces avantages, certaines organisations peuvent être tentées d’enjoliver la réalité et vanter leur excellent environnement de travail, sans réellement améliorer les conditions des collaborateurs…

Le happy washing est-il une pratique rentable ? Comment reconnaître une démarche de qualité de vie au travail sincère ?

 

Valoriser sa marque employeur grâce au happy washing ?

Comme pour le “green washing”, certaines organisations pratiquent le “happy washing” : elles utilisent le bonheur au travail pour valoriser leur marque employeur, sans mettre en place de véritables actions concrètes. Le happy washing représente ainsi le décalage entre la communication d’entreprise et la réalité des conditions de travail. Cela se traduit par exemple par l’installation de gadgets au sein des locaux ou le recrutement d’un feel good manager, sans remettre en question les pratiques managériales ou l’organisation du travail.

Selon une étude de Weber Shandwick, 16% des salariés français estiment que la marque employeur de leur entreprise ne reflète pas la réalité et 43% n’ont pas d’avis. Seulement 14% des sondés affirment que leur expérience est en adéquation totale avec les messages véhiculés.

Le happy washing représente ainsi un risque de perte de crédibilité auprès des parties prenantes de l’organisation. Il est aussi source de désengagement des collaborateurs, qui peuvent se sentir déçus par le déséquilibre entre le discours et leur quotidien.

 

Comment reconnaître une démarche sincère ?

Même s’il est parfois difficile de distinguer le happy washing d’une vraie démarche de qualité de vie au travail, plusieurs critères permettent d’évaluer le degré de sincérité. 

Une démarche de QVT structurée est généralement co-construite avec les collaborateurs, en débutant par un diagnostic de la situation puis en définissant un plan d’actions pour la suite. Il s’agit de se questionner sur les facteurs qui influencent sur les conditions de travail : outils et méthodes, organisation, charge de travail, management, climat social…

Le retour des collaborateurs ou partenaires est également un bon moyen de vérifier la véracité des messages de l’organisation. Certains sites comme Glassdoor récoltent les avis des employés sur leur environnement de travail.

 

Le bonheur au travail au cœur du management

La bonne nouvelle c’est que cette tendance prouve que le bonheur au travail est devenu un sujet central du managementEt même si certaines organisations s’en servent simplement pour vendre ou attirer des talents, une grande partie des dirigeants souhaitent sincèrement développer la qualité de vie au travail et disposent de plus en plus d’outils pour faciliter leur démarche. De nouvelles initiatives émergent, à l’instar des « HappyTech », des startups qui développent des innovations pour favoriser le bien-être au travail.

C’est dans cette mouvance que nous développons actuellement une nouvelle offre pour nos clients : des chefs de projet de la conduite du changement en temps partagé. Notre ambition est d’aider les organisations à se doter de méthodes et outils efficaces pour mettre en place une démarche QVT structurée en impliquant les collaborateurs. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez en savoir plus !

Vous pourriez aussi aimer :

Vous avez aimé cet article ? Partagez-le !

Facebook
Twitter
LinkedIn
×
×

Panier